Arbres de Fredericton

 

Des anecdotes amusantes sur les espèces qui ornent notre belle ville:

  • Frêne : Constituant environ 12 % de la canopée urbaine de Fredericton, les frênes poussent en peuplements naturels le long du fleuve et un peu partout dans la ville. Le frêne blanc est une espèce indigène de la province dont les branches étaient utilisées pour le tressage de paniers par les peuples autochtones de la vallée du fleuve Saint-Jean. Les équipes de la Division des parcs et des arbres prennent grand soin de la population de frênes de la ville, actuellement menacée par l’agrile du frêne, un insecte ravageur.
  • Pruche de l’Est : La pruche de l’Est est un conifère qui tolère l’ombre et peut vivre longtemps, particulièrement présent dans le parc Odell de Fredericton. On pense que certains de ces arbres ont plus de 500 ans! Cette espèce se caractérise par son allélopathie, une capacité unique d’empêcher la croissance d’arbres concurrentiels.
  • Érable : Diverses espèces d’érables sont présentes dans toute la ville et forment près de la moitié de notre canopée. De nombreux érables rouges et à sucre indigènes sont plantés dans les emprises municipales et poussent naturellement à plusieurs endroits. Les arbres des deux espèces peuvent être entaillés pour la production de sirop d’érable!
  • Tilleul : Le tilleul est une grande source de nectar et de pollen pour les espèces pollinisatrices qui adorent ses fleurs jaune pâle à blanches au début de l’été. Cet arbre à croissance rapide compose un peu plus de 9 % de la canopée de la ville. Nos tilleuls font partie de la même famille que le tilleul d’Amérique, communément appelé « bois blanc »!
  • Noyer cendré : Faisant partie des deux seules espèces de noyers indigènes au Canada, le noyer cendré produit tous les deux ou trois ans de grosses noix comestibles pour les humains et de nombreuses espèces sauvages. Depuis 2003, le noyer cendré est considéré comme une espèce à risque en raison d’un champignon pathogène qui forme des chancres sur des arbres de différentes tailles.
  • Saule : Très répandu le long de nos rivières, le saule se reproduit facilement, notamment grâce à ses branches qui développent de nouvelles racines lorsqu’elles atteignent le sol. Ces arbres constituent d’excellents stabilisateurs de berges et sont très utiles pour combattre l’érosion. Le saule pleureur est particulièrement reconnaissable à ses bourgeons de couleur jaune qui recouvrent ses branches tombantes.
  • Orme : Autrefois surnommée « Ville des grands ormes », Fredericton compte un grand nombre d’ormes plantés sur tout son territoire. Avec leur feuillage en forme de vase, ils surplombent les lignes électriques et les bâtiments du centre-ville et du quartier Devon. Un champignon pathogène transmis par un scolyte indigène est à l’origine de la maladie hollandaise de l’orme, qui fait des ravages sur ces arbres depuis des décennies, malgré les efforts déployés par la ville pour les préserver.
  • Pin blanc de l’Est : Autrefois recherché dans la vallée du fleuve Saint-Jean pour la construction de mâts de navire, le pin blanc de l’Est est une figure emblématique des rives de la rivière Nashwaak à Marysville. Ces arbres qui dominent de leur hauteur le reste du couvert végétal sont visibles le long des routes et des cours d’eau de la province. Certains de ces pins font partie des plus grands arbres de la province.
  • Épinette : L’épinette est une espèce qui vit naturellement longtemps et que l’on trouve le long des rues et dans les parcs forestiers de la région. Parfaites pour orner les bords de route, les épinettes sont tolérantes au sel et sont utiles pour couper le vent. Au début de leur développement, ses cônes uniques deviennent violets et servent d’abri naturel et de source de nourriture pour la faune urbaine.
  • Sapin : Arbre officiel du Nouveau-Brunswick, le sapin baumier pousse dans les zones forestières de la région, notamment dans le parc Odell. Étant donné que cette espèce peut pousser dans des conditions difficiles, elle est appréciée par une grande variété d’animaux sauvages qui y trouvent des abris, des lieux de nidification et du fourrage pour se nourrir.
  • Érable argenté : L’érable argenté est l’une des rares espèces d’arbres pouvant tolérer des sols saturés d’eau et son système racinaire tentaculaire contribue à atténuer l’érosion des berges le long des plaines inondables. Il est donc naturel que cette espèce indigène soit très présente le long des cours d’eau, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des limites de la ville.

Une carte téléchargeable 
Téléchargez la carte sous forme de page à colorier