Fredericton est la capitale du Nouveau-Brunswick. C’est aussi une ville intelligente et durable qui offre un cadre propice aux affaires et un mode de vie équilibré avec de nombreuses installations récréatives et culturelles.
Fredericton jouit d’une enviable réputation internationale et nationale pour ses actions municipales et citoyennes et propose plus de 60 programmes et services aux visiteurs et aux résidents, dans un cadre planifié et financièrement responsable.
Située au cœur de la province du Nouveau-Brunswick, le long d’un coude pittoresque du fleuve Saint-Jean (Wolastoq), Fredericton est une cité moderne et dynamique qui a conservé le charme d’une petite ville.
L’histoire de Fredericton s’écrit depuis plusieurs milliers d’années. À l’origine, l’endroit était habité par le peuple Wolastoqey, puis par les Français et les Britanniques. Aujourd’hui, de nouveaux arrivants du monde entier viennent s’installer dans ce coude pittoresque du fleuve. Bien avant la fondation de Fredericton dans les années 1780, les Wolastoqiyik (Malécites) et les Mi’kmaq faisaient des haltes saisonnières dans la région pour chasser, pêcher et cultiver. Le site fait toujours partie du territoire traditionnel des Wolastoqiyik, comme le reconnaissent les traités qui ont établi une relation permanente de paix, d’amitié et de respect mutuel entre nations égales. Les premiers Européens établis sur le site furent des commerçants de fourrures français, lesquels sont arrivés en 1692, érigeant le fort Nashwaak à l’endroit où se rejoignent la rivière Nashwaak et le fleuve Saint-Jean (Wolastoq). En 1732, des Acadiens d’origine française fuyant l’expulsion des Britanniques fondent sur les rives du fleuve un autre hameau appelé Pointe Sainte-Anne, tout près de l’emplacement de l’actuelle Résidence du gouverneur. En 1783, des loyalistes britanniques opposés à la révolution américaine viennent eux aussi s’établir à Pointe Sainte-Anne, puis en 1784, la province du Nouveau-Brunswick est constituée séparément de la Nouvelle-Écosse. Le 25 avril 1785, le gouverneur Thomas Carleton écrit au ministre des Colonies pour recommander que Pointe Sainte-Anne devienne la capitale du Nouveau-Brunswick et prenne le nom de Frederick’s Town, en l’honneur du prince Frédéric, duc d’York, deuxième fils du roi George III et de la reine Charlotte. Le nom a rapidement été abrégé, devenant Fredericton. En 1845, bien que la population de Fredericton ne soit pas assez importante pour être considérée comme une ville, la reine Victoria fait de Fredericton une ville-cathédrale, afin que la cathédrale Christ Church puisse être construite. Fredericton est constituée en ville le 30 mars 1848, en vertu d’une loi adoptée par l’Assemblée législative provinciale. La communauté continue ensuite à prospérer, accueillant plusieurs régiments militaires. Le corps de l’école d’infanterie (qui deviendra plus tard le Royal Canadian Regiment) est né ici en 1883. La ville devient graduellement un centre industriel, éducatif et culturel, se développant tant en superficie que par sa population.
Aujourd’hui, en plus d’être un centre administratif et éducatif, Fredericton abrite la plus grande concentration d’entreprises fondées sur le savoir de la province et connaît l’une des croissances les plus rapides du Canada atlantique |
La Ville de Fredericton est administrée par un conseil municipal constitué du maire, nommé et élu au suffrage populaire, et de 12 conseillers municipaux, nommés et élus par quartier. Le maire et les conseillers municipaux sont élus pour un mandat de quatre ans.
Le conseil municipal est responsable de l’administration des affaires municipales. Pour se faire, il tient des réunions du conseil municipal, du comité plénier, du comité permanent et d’autres comités et commissions.
Le fonctionnement de la Ville de Fredericton est régi par divers arrêtés municipaux. Les opérations quotidiennes de la municipalité sont supervisées par un directeur général ou une directrice générale qui chapeaute environ 700 salariés municipaux répartis dans plusieurs services et divisions.
La chaîne de fonction est l’un des plus anciens symboles d’autorité. À l’époque de l’Empire romain, des colliers étaient portés par les souverains, les pharaons, les rois et les empereurs. Depuis plus de mille ans et les premiers ducs de Normandie, les dirigeants civils ont un sceau officiel incorporant les armoiries de l’autorité, lequel était à l’origine porté sur une chaîne en or autour du cou du détenteur du pouvoir. Cette chaîne a évolué pour devenir la chaîne de fonction moderne, qui se compose de plusieurs éléments reliés par des maillons, auxquels est suspendu un médaillon. Le port d’une chaîne de fonction par les maires constitue une tradition anglaise. Le premier élément de la chaîne de fonction de notre ville est le blason de Fredericton, qui arbore la devise « Fredericopolis Silvæ Filia Nobilis » (Fredericton, noble fille de la forêt). La chaîne indique également le nom de tous les maires depuis 1958. La chaîne de fonction de Fredericton a été offerte à l’ancien maire William T. Walker par le Club Lions. Elle a été remise à la Ville en 1958 pour commémorer la visite de SAR la Princesse Margaret. Elle a été portée pour la première fois lors de sa visite à Fredericton le 7 août 1958. |
La robe de cérémonie du maire a été créée dans le cadre d’un projet du centenaire du Canada en 1967, grâce à une collecte de pièces de dix cents par les écoliers de la ville.
La robe écarlate et noire, garnie de fourrure de rat musqué, ainsi que le chapeau et le jabot assortis, ont été achetés chez Ede & Ravenscroft à Londres, en Angleterre, fabricants officiels renommés de robes pour la famille royale.
La robe de cérémonie du maire a été remise au maire William T. Walker lors d’une brève cérémonie précédant la séance ordinaire du conseil municipal le 22 mai 1967. Son utilisation est désormais réservée aux cérémonies officielles de la Ville de Fredericton.
Le logo de Fredericton contient le mot « Fredericton » stylisé, dans une police de caractères moderne légèrement penchée vers l’avant pour suggérer le mouvement.
On y remarque la présence d’une vague, représentative du fleuve Saint-Jean (Wolastoq). La vague se compose de deux parties, pour les deux rives du fleuve, se rejoignant dans un mouvement ascendant.
La couleur principale du logo est le bleu, qui évoque le fleuve. Le logo a été officiellement adopté par le conseil municipal en septembre 2006.
Fredericton a adopté ses armoiries en 1848. Les armoiries ont été dessinées par James Robb, auquel on attribue également la devise de la ville : « Fredericopolis Silvæ Filia Nobilis » (Fredericton, noble fille de la forêt).
Les armoiries comportent une croix indiquant le statut de Fredericton en tant que ville cathédrale, les armoiries de l’Union et les armoiries royales, surmontées de la couronne royale, ainsi qu’un sapin représentant les forêts qui ont façonné la capitale et la province.
En juin 1971, le Collège d’armes a officiellement accordé des lettres patentes à Fredericton pour l’utilisation des armoiries. En collaboration avec l’Autorité héraldique du Canada, des versions numériques des armoiries ont été créées en 2002 (noir et blanc) et en 2006 (couleur).
Le drapeau de Fredericton arbore les armoiries de la Ville surmontant la devise sur un fond bleu azur.
Le tartan écossais officiel de la Ville de Fredericton remonte à janvier 1961 et doit sa conception à Patricia Jenkins, du studio Loomcrofters, situé dans le village de Gagetown, au N.-B. Enregistré en Écosse auprès du roi d’Armes Lord Lyon, cette pièce comporte différentes couleurs qui revêtent une signification particulière pour la ville : le vert représente les forêts, qui ont servi de cadre à la naissance de la ville; l’or représente le prince Frederick, qui a donné son nom à la ville; et enfin le rouge, le blanc et le bleu, qui rappellent l’Union Jack. Conçu pour servir de tartan d’apparat, « le bloc blanc accueille en son centre la croix de la cathédrale en violet d’évêque; il est ensuite rehaussé de bleu pour symboliser le fleuve qui arrose Fredericton. »
Source : (https://www.tartanregister.gov.uk/tartanDetails?ref=1275) (en anglais seulement)
La Ville de Fredericton a une longue relation avec son navire éponyme, le Navire Canadien de Sa Majesté (NCSM) Fredericton. Deux navires de la Marine royale du Canada ont porté le nom de Fredericton.
Le premier, le NCSM Fredericton (K245), était une corvette de classe Flower et a été mis en service le 8 décembre 1941 à Sorel, au Québec. Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale à divers titres dans plusieurs endroits. Après avoir subi une importante remise en état, il a terminé la guerre en tant que navire d’escorte océanique. Il a été vendu en 1948.
Le deuxième, le NCSM Fredericton (337) est une frégate de classe Halifax qui a été mise en service le 10 septembre 1994 à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Basé à Halifax, le navire a effectué diverses missions pour le compte des Forces canadiennes. Il a été modernisé en 2004 et continue de mener des opérations de soutien dans le cadre des politiques nationales et internationales du Canada.
L’insigne du navire représente un tigre du Bengale sur un champ vert représentant les forêts du Nouveau-Brunswick, lequel chevauche une ligne bleue ondulée correspondant au fleuve Saint-Jean (Wolastoq) qui divise Fredericton en deux. La devise du navire est « Le chasseur des mers ».
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